Porter plainte contre dieu ?

Un Français a voulu faire condamner la Bible et le Coran pour homophobie. D'autres avaient attaqué Jésus, ou même Dieu. Sans succès.

La suite ICI

Puisqu'il est question de d-Dieu, je transfère le sujet.
Wingardium Leviosa

Pourquoi parles- tu comme les romains dans Astérix  

Si on fait abstraction du contexte religieux, le coran pourrait être condamné, ou au moins faire l'objet d'un avertissement au lecteur, pour incitation à la haine comme l'a été "mein kampf".

tout à fait, l'AT vaut bien le Coran.
Quant à dire que le procès visait les livres et pas Dieu... heu... à partir du moment où ils sont dictés par Dieu..

Bon, OK, au point de vue juridique, ce n'est pas pareil.

Mais si on gratte, on pourrait en effet trouver beaucoup de matière à plainte contre les droits de l'homme, dansles deux.

Le problème c'est que les bibles peuvent être annotées, tandis que le Coran ... il n'est plus considéré comme tel, dès qu'il est traduit.

En l'occurrence il s'agit d'une plainte non pas contre Dieu (le plaignant ne se prononce pas sur la paternité de la Bible et du Coran autant qu'on sache), mais contre les passages jugés homophobes, etc. Le titre est un raccourci journalistique.

Je trouve que c'est une façon comme une autre d'attirer l'attention sur ces passages.

à+

Dans le fond, tu as raison : ce n'est jamais qu'une façon d'attirer l'attention sur certains passages.

L'ancien testament contient autant de cruautés que le coran, la différence est qu'on ne se réclame plus aujourd'hui de ces passages bibliques
pour faire la guerre sainte (sauf peut être pour des intégristes ? je ne sais pas) . Tandis que pour le coran, le contexte historique s'efface et ses prescriptions sont comprises d'une façon intemporelle ou plutôt comme devant s'appliquer jusqu'à la fin des temps, ou il ne doit rester qu'une religion, l'islam.

ce genre d'action médiatique peut aider à rendre illégal la Charia, par exemple, et à faire prendre conscience que les textes dits "sacrés" ne sont pas à prendre au pied de la lettre, ni à appliquer en toutes circonstances.
En effet, c'est surtout vrai pour les fondamentalistes de toutes les religions: TJ, Islam, chrétiens extrémistes...

(ce ci répond à un message qui a été déplcé par la modération ICI

ah, un des thèmes favoris des prosélytes musulmans de pacotille: la Bible est un livre falsifié, plein d'horreurs, et le Coran un livre de paix et d'amour, où toutes les exhortations à la haine, à la vengeance et au crime ne sont que des paraboles qui s'appliquent à notre lutte personnelle contre le Mal, et heureusement la grande masse des musulmans le comprend comme ça!  

Pourtant, pendant mon éducation chrétienne, j'ai entendu la même chose: l'ennemi, c'est le mal qui est en nous.  Alors si on accepte cette symbolique pour un des deux livres, il faut l'accepter pour l'autre aussi.

Voici ma réponse à la question du fil.
Si je devais accuser le dieu des religions en justice, je l'accuserais

- d'usurpation d'identité: s'Il existe, il ne peut être ce dieu anthropomorphe qui se mêle de la couleur de nos vêtements ou de ce qu'on mange
- de non respect des droits de l'homme l'humain: les infractions à la Charte de Genève sont multiples (mais là uil y a prescription... quoique... ce que Dieu édicte doit être valable de tous temps, non?)
- d'association de malfaiteurs: dans tous les livres saints, ce faux Dieu, créé par le hommes, pousse à la haine et au crime avec la complicité de personnages qui ont pris le pouvoir sur les autres (avec Jésus comme fabuleuse exception, et elle est de taille, du moins telle qu'elle est rapportée).  Bien sûr les récits "historiques" édulcorent la réalité pour les faire passer pour des saints bienfaiteurs
- de favoritisme: il sont le dieu de LEUR peuple et pas des autres... qui n'ont qu'à se convertir pour bénéficier de ses grâces
... je pourrais continuer ...

Malgré mon apparence iconoclaste, je précise, pour ceux qui ne me connaissent pas, que je ne suis pas une bouffeuse de curés.  Pour moi toutes les religions y compris l'Islam sont des Voie royales vers une cheminement intérieur, à condition justement qu'on passe au-dessus de ses particularités qui les séparent les unes des autres, et divise les humains.  J'ai 2 "credos":

- "quand on est au coeur d'une religion, on est au coeur de toutes les religions" (Ghandi) et un poème d'Ibn El Arabi  (résumé)

- "Mon cœur est devenu capable d’accueillir toute forme :
Il est un pâturage pour les gazelles,
un Couvent pour les moines,
un Temple pour les idoles,
la Mecque pour les pèlerins.
Il est la Table de la Torah
et le Livre du Coran.
Je suis la religion de l’Amour, où que se dirigent ses montures.
L’Amour est ma religion et ma Foi."

Donc ne vous méprisez pas de mon ton sarcastique: mon but est de "nettoyer" les religions de toutes les falsifications apportées par les humains, pour pouvoir retrouver la vraie, le diamant qui se cache dans sa gangue, dans toutes les religions et même dans l'athéisme humaniste, ou simplement, dans le Grand livre de la Nature.

"Coran vénéré ( trop lol)..bible pleine d'horreur"  

Voici ce que dis le lecteur sincère  :

Je ne vois pas le réel rapport avec le sujet, si ce n'est de diviser.

Ces paroles énoncées sont du poisons, sentent l'orgueil démesuré qui caractérise les êtres à la langue fourchue.  

@Leela
Je suis assez d'accord dans l'ensemble, surtout pour l'usurpation d'identité et le favoritisme.

Leela a écrit:

- de non respect des droits de l'homme l'humain:

Il n'y a qu'en français, à ma connaissance, qu'on traduit ainsi "Human Rights". Ailleurs on a "Derechos Humanos", "Direitos Humanos", "Diritti Umani", "Menschenrechte" ("Mensch", "être humain", "homme" étant "Mann"), et cetera. Ah si ! Pardon ! Une exception en hollandais donc je suppose en flamand  : "Rechten van de mens" (enfin, pas sûr que "mens" implique "mâles" ).

Ca nous vient de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, à la Révolution.

Après, ton "diamant", c'est aussi un pari et un acte de foi...

à+

"Mens" en néérlandais", donc sans doute aussi en allemand, signifie "personne", et est employé très couramment. On dira à une femme aussi qu'elle est une bonne "mens", de préférence à "vrouw".
L'homme c'est "man", aussi en anglais. Mannen =(pluriel néérlandais) et men (=pluriel anglais, pour tout simplifier...)

Le français est langue très macho Je n'exagère pas: on est habitué, mais une fois qu'on s'en rend comte, ça crève les yeux.

Leela a posté en même temps que moi !  
Petit hors sujet

Citation :

Une exception en hollandais donc je suppose en flamand

Ni hollandais, ni flamand : néerlandais ! Le hollandais est le dialecte parlé en Hollande, une double province néerlandaise. Le néerlandais est tiré à 80 % du hollandais.
Le flamand désigne soit un dialecte parlé en Flandre soit le néerlandais méridional, le néerlandais que l'on parle en Belgique.

La meilleure traduction de "mens" c'est "gens", mais à la différence du néerlandais, gens n'a pas de singulier en français. Mens = un gen

Étant latiniste, je n'ai pas de problème avec le terme  "homme" pour désigner l'espèce humaine. Homo désigne l'espèce, pas spécifiquement le mâle. Le langage inclusif peut amener à des aberrations.
En donnant au masculin une valeur de neutre, on ne lui fait pas vraiment un cadeau à mes yeux ^^

sorry pour hollandais: j'ai corrigé une fois, mais pas tout... J'avais d'abord écrit "flamand"...

le zoizeau a écrit:

En donnant au masculin une valeur de neutre, on ne lui fait pas vraiment un cadeau à mes yeux ^^

vu comme ça, évidemment  

Exact, en latin, "Homme" au sens masculin, c'est "Vir" d'où "viril" en français. Pardon aux Flamands et Hollandais pour mon contre-sens ! 

à+

Pour en revenir au sujet, ne devrait-on autoriser que les versions annotées des textes sacrés, surtout quand ceux-ci comportent des passages particulièrement "datés" ?

Ca suppose un minimum de consensus sur les annotations...

à+

C'est vrai qu'il y a annotations et annotations ... On en trouve dans certaines bibles qui les réduisent à des contes pour enfants, je veux dire qu'on y prend les récits de façon littérale, ce qui les rend peu crédibles.
Remettre les choses dans leur contexte, par contre, pourrait faire avancer le schmilblik.