Pour ou contre l'union libre ?

Je suis contre le mariage civil, en général. Je trouve qu'il n'a plus aucun sens.

Ceux qui veulent organiser une cérémonie, religieuse ou autres, peuvent le faire, bien sûr.

Ceci dit, je suis pour la fidélité dans le couple, ou en tous cas l'honnêteté et les conventions communes respectées, même si le couple n'est pas éternel.

J'ai des amis en couple depuis 20 ans, qui s'accordent une certaine "liberté" en dehors, et ça fonctionne très bien (il n'y a pas d'enfant). Dès qu'il y a des enfants, ils deviennent plus importants, et leur bien être prioritaire. Mais à part ça... chacun est libre.

Pitchounette, crois tu que deux personnes puissent être destinées à se rencontrer, puis à s'aimer contre toute épreuve?
Voici mon opinion de petit phils:
Si oui, alors le mariage civil n'a aucun sens car le maire ne peut unir un couple pour la vie, il ne peut que l'encourager en espérant que le lien d'amour soit assez fort. Si non, un mariage religieux n'est qu'une dérivée du mariage civil.
Je crois que Dieu uni un couple par l'Esprit et qu'un mariage est l'acceptation de ce lien, la réponse oui. L'amour est un mystère que nous ne pouvons pas contrôler, seulement accepter.

Je ne crois pas non plus qu'un mariage aie un sens si ce n'est pas réellement pour la vie. Le divorce deviens quelque chose de commun, et peut être que plus tard il semblera normal. Mais il ne le sera jamais et les enfants de couples divorcés le savent bien.

le mariage religieux consacre des croyants devant leur divinité et engage donc davantage que le mariage civil, destiné à protéger les intérêts du couple et des enfants à venir .
L'union libre, c'est comme la république : parfait tant que les parties sont d'accord .Et tellement plus pratique, quand elles ne le sont plus .

On peut être marié et infidèle et rester fidèle jusqu'à la mort à un compagnon illégal . Ce fut mon cas . Pour moi, le mariage doit rendre solidaire, quoi qu'il arrive , d'un contrat signé, devant Dieu ou le maire . Solidaire, ce n'est pas forcément sexuellement monogame .
Ce qui compte chez l'autre, c'est ...lui . Tous les autres sont aimables, sauf ceux qui vous repoussent .

Pour moi l'important est d'aimer et de donner un sens à cet engagement...
Amour doit-il rimer avec toujours ...je le souhaite et poutant la réalité est bien différente...
Comment inculquer à nos enfants,concrétisation de cet amour,une stabilité dans un couple sinon qu'en donnant l'exemple soi-même!

Pitchounette a écrit:

Selon vous mes dames , dans une rencontre dites-moi ce qui est important , la beauté , l'élégance , la gentillesse , religion , finance , franchise , mise au point , séduction , les points de vue , simplicité , dialogue , l'avenir , sexe , caractère et encore bien d'autre chose ???

confiance, bonne communication à tous les niveaux (physique, et mental), au moins un centre d'intérêt ou un but commun, et bien sûr un minimum d'attraction.
Impossible de faire une liste, quand il y a flash, on la laisse quand même tomber.
Hélas

Chacun doit trouver la formule qui lui convient et ce qui est bien pour l'un ne l'est pas pour l'autre.
L'avantage d'un mariage civil, c'est l'existence d'un contrat qui protège ou est sensé protégé les intérêts des contractants.
Le mariage religieux n'existe pas dans ma confession. Seul le mariage civil compte, la cérémonie religieuse est là pour bénir les mariés.
A côté des possibilités énoncées, il y a la relation "LAT" : living apart together, vivre ensemble séparément.
On veut bien d'un partenaire dans sa vie mais pas dans son appartement.
C'est parfois la solution quand on a déjà un bon parcours de vie derrière soi, ses petites habitudes, un emploi stable et qu'on ne voit pas pourquoi ou comment déménager bien loin et chercher un nouvel emploi.

Une bénédiction des mariés n'est pas un mariage.
C'est l'échange de consentement qui fait le mariage, et celui-ci a déjà eu lieu devant l'officier d'état civil. Il n'y a pas un deuxième mariage, spirituel ou je ne sais quoi. On bénit les mariés, c'est tout.
D'ailleurs, autrefois, cela ne donnait lieu à aucune cérémonie particulière. Le dimanche qui suivait le mariage civil, les mariés se faisaient bénir au cours du culte dominical.

La question est quel est le sens de la sacralisation du mariage....

Qu'est-ce qui fait le mariage ? L'échange de consentements.
Autrefois, deux personnes échangeant leurs consentements devant témoins étaient considérés comme mariés. Point.
Et puis, comme des jeunes gens fuguaient pour se marier contre la volonté de leur famille et les mettaient devant le fait accompli, le Concile de Trente a voulu se mettre du côté de la société en imposant la présence d'un prêtre, sauf en cas de péril mortel. Mais s'ils en réchappaient, il fallait faire toutes les cérémonies annexes par la suite.
Dans le cas de la Réformation, et bien avant qu'on ne parle de mariage civil, c'est l'échange de consentements qui fait le mariage.
Comme aujourd'hui, les autorités civiles imposent un échange de consentements devant un officier d'état civil, c'est cet échange qui est considéré comme mariage.
Dans certains pays, un ministre du culte peut également servir d'officier d'état civil, en Italie, dans les pays anglo-saxons, etc. Donc on échange les consentements devant lui et l'acte est entériné.

J'ai une collègue qui vit une relation "à distance". Elle a été mariée, ça s'est mal passé, elle a une nouvelle relation, depuis douze ans, mais ils ne vivent pas sous le même toit. Pourtant, elle trouve cette solution "égoïste". J'étais étonnée qu'elle emploie cette expression. Je ne vois pas en quoi c'est "égoïste", je trouve cela raisonnable quand on ne se reconnaît pas soi-même capable d'engagement. Pour elle c'est un signe qu'on vit dans une société de plus en plus "individualiste".
Je pense que de telles situations ont dû exister, par le passé, mais le poids que la société faisait peser sur ses membres faisaient qu'on se mariait par souci des convenances : unir des familles, trouver à se caser, perpétuer un nom, etc.
Seule une part marginale de la société avait accès à un autre mode de fonctionnement.

Ça veut dire qu'on passe les weekends ou les vacances l'un chez l'autre, mais que les jours ordinaires, on vit chez soi. C'est comme l'union libre, sauf qu'on ne vit pas tout le temps sous le même toit, on garde deux domiciles distincts.

chacun chez soi, et on s'invite l'un chez l'autre quand on veut, pour moi c'est le top !
C'est chaque fois la fête, et on ne doit pas nettoyer le linge de l'autre, ou l'attendre pour manger....

Il est très difficile de s'entendre au point d'avoir plus d'avantage que d'inconvénients à vivre ensemble....

Je trouve ça vraiment triste de ne plus partager ses journées avec son époux(se). C'est important d'avoir une présence rassurante après une dure journée, ou juste quelques mots doux avant de dormir. Skype ne peut pas remplacer cela.
Comment savoir quand l'autre à besoin de nous? Pourquoi limiter le partage? Je suis de l'avis de pitchounette.

vous pouvez dire que c'est triste "pour vous", mais pas décider pour les autres, ni plaindre ceux qui ne sont pas comme vous.
Chacun est différent, fort heureusement !

Moi je n'ai pas trouvé mon "âme soeur", et j'ai beaucoup souffert de la vie commune à plusieurs points de vue. Le jour où il m'a quittée a été un des plus beaux de ma vie ! J'ai eu l'impression de respirer à nouveau. Pourtant, il n'était pas méchant.

Le soir, quand je rentre d'une journée éprouvante, je n'ai qu'une idée: me retrouver seule, faire une balade dans la nature dans le calme, ou me mettre au lit et dormir. Si je vivais encore avec mon ex-mari, je devrais lui faire à manger, l'écouter... Il faut dire que je suis d'une génération où les hommes étaient encore très machos. Certains ne le sont pas, mais ceux là ne sont pas libres ! Leur femme y tient...
J'ai plein d'excellents amis et d'adorables enfants, chez qui je peux chercher du réconfort quand j'en ai besoin. J'ai aussi un contact très fusionnel avec la nature, qui me procure d'immenses joies d'ordre physique, et... je ne sais pas dire, ce n'est pas émotionnel, mais... énergétique ... spirituel ? Je suis comblée. Il ne faut pas toujours voir ce qu'on a pas, mais profiter de ce qu'on a, et remercier la Vie.

Quand on parle du mariage et du bonheur de vivre ensemble jusquà la mort, on oublie qu'il y a à peine un ménage sur dix qui est dans ce cas (voire beaucoup moins !), et certainement 2 ou 3 pour qui c'est un enfer ou une lourde charge : une femme sur 10 est battue, en France, ça donne une idée: il y a en plus le harcèlement moral, le conditionnement... !).
Les autres restent ensemble par habitude, "pour les enfants", ou parce qu'ils ne supportent pas de vivre seuls.

Il faut voir la réalité en face: "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants", c'est dans les contes de fée...
Tant mieux pour vous si vous êtes dans ce cas, j'en suis très heureuse pour vous, mais ne pensez surtout pas que ce soit le seul moyen d'être heureux et épanouis...

formidable, je suis super heureuse pour toi, tu l'as bien mérité !