Qui donne aux pauvres prête à Dieu

Vous connaissez le proverbe ?
Qui donne aux pauvres prête à Dieu.

Pensez-vous ou croyez-vous que de donner régulièrement et-ou occasionnellement à de "bonnes oeuvres" est une forme d'assurance pour les vieux jours ou les jours moins heureux ?

Quelqu'un qui est généreux quand il est dans l'aisance sera-t-il assuré de recevoir d'autrui quand il ne le sera plus ?

Ce serait comme un placement à la banque de Dieu qui rend au centuple !

Maintenant qu'il y a plus de passages sur le forum, peut-être que quelqu'un sera inspiré pour répondre à la question ?

je dirais que ce n'est pas si simple.  C'est même parfois l'inverse: les généreux sont les premiers dont on profite.  Je ne fais pas intervenir Dieu puisqu'il est juste par définition, mais en tous cas il ne l'est pas au cours de notre vie sur terre.  Déjà qu'il y a tellement de gens qui n'ont rien, à la naissance...
Ceux qui donnent aux bonnes oeuvres le font souvent pour se donner bonne conscience et donner une somme dérisoire par rapport à ce qu'ils pourraient donner. Donner de façon utile est très difficile. Et il ne faut de toutes façons rien attendre en retour sinon on est intéressé.

Par contre à un niveau plus énergétique ou "spirituel", il y aurais des choses à dire.

Leela a écrit:

Par contre à un niveau plus énergétique ou "spirituel", il y aurais des choses à dire.

Nous t'écoutons !

Au niveau "énergétique" (dans le sens: énergie de vie) on attire et prépare ce qui va dans la direction de nos sentiments. Je croyais que c'étaient les pensées, dont les souhaits, qui influençaient cela, mais il apparaît que ce seraient plutôt les émotions. Des exemples validé par des scientifiques sont donnés dans les 2 livres de Didier Van Cauwenberg sur "le dictionnaire de l'impossible".

Je ne comprends pas très bien ce que tu as voulu dire. Tu peux expliquer ?

si je simplifie, ce sera ridicule, et si je veux expliquer, ça va me prendre un temps fou.   C'est une vision du monde et toute une philosophie, je ne sais même pas par où commencer.  Je vais lancer quelques pistes.

Ça fait des dizaines d'années que j'y suis "entrée", ça se base sur l'idée que les émotions et les pensées sont des énergies, ou des forces, qui peuvent agir sur la matière et c'est facile à démontrer (les pensées qui agissent sur les émotions et les émotions qui agissent sur le corps physique.  Les deux peuvent être envoyés à distance (ex: les prières de guérison, les messages télépathiques à un proche au moment de mourir).

Plus fort que ça: la matière n'est pas ce qu'on pense: pas aussi "solide" et modulable par certaines énergies, ce qui donne les miracles, les objets déplacés par des "fantômes", etc.

J'avais déjà élaboré une théorie cohérente (à mes yeux) notamment après avoir lu "la cosmogonie des roses croix" de Max Heindel.  La pratique confirmait la théorie, mais il restait encore des zones d'ombres.  Mon expérience en radiesthésie n'a fait que confirmer, ainsi que les guérisseurs et autres "voyants" que j'ai fréquenté.

Maintenant la physique quantique et les expériences faites sur les phénomènes "paranormaux", que décrit Van Cauwenberg qui est aussi sceptique que moi ne fait que confirmer et préciser tout ça.  On rejoint l'enseignement bouddhiste* et pas mal de textes séculaires sacrés ou ésotériques exprimés dans des langages imagés.  * "Toutes les choses" n'existent que grâce à l'interdépendance et n'ont pas d'existence propre.

Si je tombe sur un article qui explique cela mieux que moi, je te le signalerai mais je n'ai pas le courage de remplir des pages.

J'avais beaucoup discuté de tout cela avec mon frère moine, et il rejoignait cela sur beaucoup de points, c'était passionnant, lui avec sa connaissance des écritures et de l'hébreu ancien.

Des auteurs qui sont dans cette ligne, en plus de Van Cauwerberg: Fridjof Kapra,  Trinh Xuan Thuan, Rupert Sheldrake, Philippe Guillemant, et tellement d'autres.  Le biologiste Matthieu Ricard qui en donne la vision bouddhiste etc.

Pour le moment je m'applique (davantage) à la bénédiction et à la reconnaissance, chaque fois que quelque chose me contrarie.

A part ces dernières heures : à propos de tu-sais-qui et de tu-sais-pourquoi   Quelqu'un qui m'a vraiment gonflé, mais grave gonflé.
Et je n'ai pas de regret. Absence complète de contrition  

Hormis ça, j'ai l'impression que la reconnaissance et la louange débloque les situations contrariantes.

Citation :

à la bénédiction et à la reconnaissance

je pense que les religions, pour ceux qui veulent comprendre le sens profond de leur enseignement, proposent toutes les clefs...

"Quand on est au coeur d'une religion, on est au coeur de toutes les religions", disait Ghandi