Les dérives sectaires

La société de consommation te dit comment tu dois être dans tout, dans ta façon de consommer, de t'habiller, de parler, de penser, c'est une véritable dictature qui réfléchit à ta place, qui rend les gens complètement abrutis.

Mais elle est assez vicieuse pour te faire croire que c'est ton libre choix, et qu'elle est de ton côté, qu'elle se pré-occupe de ton bien, mais moi j'entends toujours le même message : "c'est votre argent qui nous intéresse" ... Quand je vois que des grands groupes se permettent de nous faire des leçons d’écologie à travers la pub

oui même l'écologie est récupérée à des fins démagogiques et publicitaires.

Mais il faut reconnaître que nous avons un bien infiniment précieux, dont peu de sociétés disposent: nous bénéficions, de façon historiquement exceptionnelle, de la liberté de religion, de pensée et d'expression. Bien sûr de façon limitée, mais dans beaucoup de pays, on serait en prison pour les propos qu'on tient ici...

Si on veut vivre autrement, on peut le faire. Il est même possible de rester intégré dans la société, tout en prônant d'autres valeurs, et sans se marginaliser. Personnellement, c'est le choix que j'ai fait, celui d'être "le vers dans le fruit" plutôt que de rejoindre des mouvements qui vivent en marge. Ils sont aussi utiles et servent d'exemple, mais j'ai préféré l'autre option.

J.R a écrit:

La société de consommation te dit comment tu dois être dans tout, dans ta façon de consommer, de t'habiller, de parler, de penser, c'est une véritable dictature qui réfléchit à ta place, qui rend les gens complètement abrutis.

A vous entendre, on est complètement décérébré ! A part ceux qui ont un âne qui pond des pièces d'or ou ceux qui ont un trou dans la main, les pauvres victimes que nous sommes censées être ont tout de même des limites : celle de leur budget.
Bien sûr, il y a les victimes du surendettement et ceux qui se vengent de leurs frustrations en achetant n'importe quoi. Mais à côté de cela, il y a ceux qui veulent maintenir leur budget en équilibre et qui réfléchissent leurs achats.

J'ai du mal à ce qu'on identifie "la société de consommation" à une dérive sectaire, parce que j'ai été la victime d'une de ces dérives, et la comparaison ne tient pas la route.

Effectivement, je ne dirais pas que la société de consommation est une dérive sectaire.

Je dirais que c'est une société avec des dérives boulimique.

J.R a écrit:

La société de consommation te dit comment tu dois être dans tout, dans ta façon de consommer, de t'habiller, de parler, de penser, c'est une véritable dictature qui réfléchit à ta place, qui rend les gens complètement abrutis.

Mais elle est assez vicieuse pour te faire croire que c'est ton libre choix, et qu'elle est de ton côté, qu'elle se pré-occupe de ton bien, mais moi j'entends toujours le même message : "c'est votre argent qui nous intéresse" ... Quand je vois que des grands groupes se permettent de nous faire des leçons d’écologie à travers la pub

Je ne crois pas que la société te dicte , elle fait des "propositions " de choix variés , après tu t'adaptes ou pas , tu suis ou pas , chacun à son libre arbitre .
Perso je ne suis pas un " suiveur " de tendances , j'ai des gouts assez tranchés .

Maintenant rien n'empêche personne d'aller vivre en reclus quelque part , loin du chaos urbain : c'est mon cas

Le procès des membres d'une mini-secte qui n'en a pourtant moins été nocive:

Citation :

Etranglée à l’issue d’un exorcisme

J. La.

Mis en ligne le 07/06/2013
Des membres d’une secte sont jugés à Louvain pour un désenvoûtement mortel.

Pour les Anversois, ces hommes et ces femmes n’étaient que des images fugaces captées lors d’un passage sur une des places animées de la métropole. Leur gagne-pain était d’être des "statues vivantes". Ils restaient immobiles, des heures durant, déguisés, pour récolter quelques pièces. Mais la réalité derrière le masque était autre.

C’est peut-être bien pour ne pas être restée impassible sur la Groenplaats d’Anvers que Renate Jonkers qui s’exhibait en Madone à l’enfant, a été tuée. Trois personnes comparaissent depuis hier devant les assises du Brabant flamand pour le meurtre de cette jeune femme de 30 ans. Une quatrième répond de non-assistance à personne en danger. Tous appartenaient à une mini-secte, regroupant une dizaine de personnes, qui avait ses quartiers dans une villa de Bekkevoort. Ils auraient pu être deux de plus sur le banc des accusés si un des membres et le gourou ne s’étaient pas suicidés en prison dans l’attente de leur procès.

Le chef spirituel du groupe avait 46 ans. Beau parleur, charismatique, Drazen Zabek basait son enseignement sur une pratique indienne, le Satsang, un terme sanskrit signifiant "Vivre ensemble dans la vérité". Il y avait apporté sa touche personnelle : alcool, drogue, violences et désenvoûtements. Les coups et les exorcismes étaient principalement pratiqués lorsque les membres voulaient échapper à son emprise.

Sans le départ d’une des membres de la secte, le meurtre de Renate Jonkers n’aurait peut-être jamais été découvert car ils avaient fait croire à sa famille qu’elle était partie avec un jeune Marocain dont elle s’était amourachée.

Le gourou n’a pas accepté le départ d’une membre néerlandaise, qui lui rapportait de l’argent en tant que statue vivante. Il a voulu la contraindre à revenir. Le groupe l’a enlevée chez elle à Eindhoven où elle s’était réfugiée. "Nous venons te libérer", avaient-ils dit avant de la ramener à la villa de Bekkevoort. Elle avait réussi à s’échapper et à prévenir la police. On était alors en mai 2008.

Les membres de la secte ont été interpellés. Et il semble bien que le fait de ne plus être sous l’emprise directe du gouou a libéré la parole de quelques-uns. Un étudiant en psychologie a avoué spontanément que, quatre mois plus tôt, Renate Jonkers avait été tuée lors d’une séance de désenvoûtement. Il a conduit les enquêteurs vers le jardin de la villa. Il a désigné l’endroit où elle avait été enterrée. Le médecin légiste a conclu qu’elle avait vraisemblablement été étranglée à l’aide d’une corde.

En perquisition, les enquêteurs ont découvert un lourd bâton de verre. Ils ont cru qu’il s’agissait d’un des attributs du gourou quand il se déguisait en statue vivante pour représenter le peintre Antoon Van Dijck.

Il n’en était rien. Les policiers ont découvert des vidéos, montrant des séances de désenvoûtement. Les coups pouvaient pleuvoir. Le gourou utilisait cet objet de verre comme bâton magique.

Renate Jonkers, a expliqué un autre membre qui est passé aux aveux, était régulièrement soumise à ces séances. Celle qui lui a été fatale lui a été infligée car, au lieu d’aller mendier plusieurs jours à Anvers, elle n’avait fait que s’y promener. Il fallait la recadrer. Elle a été attachée. Le désenvoûtement a rapidement dégénéré. Le gourou a serré une cordelette autour de son cou. Lorsqu’il a relâché son étreinte, elle était morte.

Interrogée hier par le président de la cour d’assises, une des accusées a dit être désormais retombée sur terre: "Je considérais Drazen comme un dieu. Ce n’est qu’en prison, après son suicide, que j’ai repris conscience que j’étais une personne et plus un objet."

Un article de la Libre Belgique

Pour le moment, je suis avec grande attention quelques blogs qui relatent des dérives sectaires au sein même de l'ECR.
L'une d'elle concerne une nouvelle congrégation, surnommée "les petits gris" à cause de la couleur de l'habit de leurs membres : les frères de Saint Jean.
La congrégation a admis, du bout des lèvres, que leur fondateur, le père Marie Dominique Philippe s'est livré à des actes contraires à la chasteté durant sa longue vie. Pire, il justifiait ces pratiques par une fumeuse théorie "d'amour d'amitié" qui n'était jamais qu'un prétexte pour tripoter ses pénitentes.
Il aurait transmis cet enseignement à ses disciples.
De fait, un religieux est aujourd'hui assigné aux Assises pour attouchements et viols. L'une de ses victimes a mis fin à ses jours.

Dans les années 80, un article d'une revue catholique, plutôt traditionnelle, ne manquait toutefois pas de relever le jeune âge des recrues de cette congrégation. D'autres milieux autorisés avaient déjà à cette époque émis des réserves sur le recrutement et la formation : trop de jeunes fragiles, sans base solides y étaient reçus, le discernement laissait à désirer.

Depuis des parents et proches de jeunes rentrés dans cette congrégation ont fondé une association pour soutenir les familles dans ce cas et alerter les autorités ecclésiales : l'AVREF.
Cette même association vient de publier "le livre noir" de cette congrégation. A lire ici

lhirondelle a écrit:

Depuis des parents et proches de jeunes rentrés dans cette congrégation ont fondé une association pour soutenir les familles dans ce cas et alerter les autorités ecclésiales : l'AVREF.
Cette même association vient de publier "le livre noir" de cette congrégation. A lire ici

Merci pour cette info dont je ne savais rien

Un ancien légionnaire du Christ témoigne non seulement de la dérive des légionnaires du Christ mais aussi de l'indulgence coupables des papes envers le fondateur et la congrégation.

Mais pourquoi pas revenir , pour les chrétiens par exemple à la simplicité de l'évangile sans chichi et tra-la-la il y a beaucoup d'interdit , au temps du Christ sa n'existait pas les hommes étaient comme maintenant totalement imparfait , l'homme ne sait pas changer du jour au lendemain .

Dérives sectaires , dans toutes les religions il y a eu des dérives entre catholiques , protestants et autre courants chrétiens car aucune n'a toute la vérité sa c'est une chose , la question que je me pose est la suivante si chez les musulmans il n'y a pas aussi pour le moment des dérives sectaires , tous diront c'est une religion de paix moi je veux bien mais les actualités montre le contraire ou , tout simplement une guerre entre eux et qui n'a rien à voir avec les chrétiens , mais alors pourquoi tant de massacres et de violences ?

Bonsoir

Ce sujet me parle parce que, d'après mon expérience, on a surtout affaire à des manipulateurs qui usent de leur charme et sont de beaux parleurs...

Ca a l'air pas mal, mais il est difficile de le faire pour soi

Je ne comprends pas très bien ce que tu as voulu nous dire