Le financement des cultes

Leela a écrit:

(...) Il n'y a pas de raison que le gouvernement (donc nous, via les taxes) finance aucun culte .  Ce serait le plus simple: on aboutirait à ce que ce soient les fidèles engagés qui le fassent.

Plus besoin de se demander qui est catholique, hindou, protestant, converti, indifférent, pratiquant ou non.
Je suis bouddhiste peu engagée, je contribue donc très modestement au centre où je suis parfois des enseignements.  N'étant pas une religion officielle, ils ne reçoivent pas d'aide du gouvernement et c'est très bien comme ça.

OK pour entretenir les églises et temples qui font partie du patrimoine architectural, mais c'est tout...

Si ça ne se fait pas, c'est qu'il y a un lien entre le gouvernement et une ou des religions.  Donc une entorse à la laïcité de l'État, et des problèmes de justice entre les différentes religions, et avec ceux qui n'en n'ont pas et paient des taxes sans recevoir rien en retour.

je vois que je n'ai pas changé d'avis depuis...

Je suis contre le financement des cultes par l'État, sauf pour l'entretien des bâtiments historiques.

Bonjour Leela,
Bonjour à tous,
Sur le principe, je suis d’accord avec toi, Leela. Pas d’argent public, mais l’investissement des fidèles… (sauf patrimoine architectural à préserver).
Mais -tu t’y attends- j’ai un mais…
Il faut alors aussi interdire que des puissances étrangères financent les cultes (par exemple, musulman). C’est la question difficile du « contrôle » : jusqu’où un État est habilité à contrôler un culte ? Par le financement, l’Etat belge a pu mettre en place (et s’ingérer…) dans l’Executif des Musulmans… Cela n’a quand même pas suffit a empêcher une radicalisation de certains jeunes et les attentats.
Doit-on distinguer des courants religieux ou philosophiques « inoffensifs » de ceux potentiellement dangereux ? Impossible !

je n'avais pas pensé à cet aspect là...

Citation :

Doit-on distinguer des courants religieux ou philosophiques « inoffensifs » de ceux potentiellement dangereux ? Impossible !

comme pour les partis politiques: inerdire tout ce qui prône la violence, l'intolérance etc... ? Ça c'est la loi, et elle s'applique donc aussi bien aux religions non subsidiées, qu'à celles encouragées depuis l'étranger

Mirabelle a écrit:

Doit-on distinguer des courants religieux ou philosophiques « inoffensifs » de ceux potentiellement dangereux ? Impossible !

On peut toujours énoncer quelques critères de discernement.
Mais certains mouvements passeront toujours entre les mailles du filet.