Petites questions en tout genre ;

l'agressivité découle d'une souffrance.
Il faut supprimer cette souffrance pour arriver au calme.

(C'est ce qui me vient à l'esprit, comme ça... c'est à discuter, évidemment)

disons que c'est une piste à creuser, mais il y en a sans doute d'autres.
Le mieux est de voir un bon psy (Jungien, pas freudien).  C'est une erreur de n'y aller que quand on est tout à fait "zinzin".  L'agressivité, la susceptibilité sont comme des "grippes" de l'âme.  Quand on a une grosse grippe, on va chez le médecin.  
Une visite peut suffire à cerner le problème, pas besoin de faire une "thérapie", mais repérer quelle est l'origine de l'hyper-réactivité.  C'est un problème très courant et bien connu, donc les solutions sont faciles à trouver, mais si on n'est pas compétent, on peut se tromper et empirer les choses.
Nous avions un "psy" familial, comme nous avions un médecin de famille, on allait voir l'un ou l'autre selon le cas.  Une visite tous les deux ou 3 ans était suffisante.

En tous cas, envisager l'agressivité comme le résultat d'une souffrance peut déjà aider à calmer ses réactions: si c'est l'autre qui est agressif, on essaie de le comprendre au lieu de s'énerver aussi.  Si on est soi-même agressif, c'est soit un ras-le bol, soit l'autre a touché un point sensible: il faut alors trouver lequel, et là l'aide d'un psy est précieuse: il trouvera très vite, alors que nous on ne voit pas.

J'ai encore fait l'expérience récemment, et cela a libéré un immense problème qui était en moi depuis très longtemps, alors que j'étais venue pour tout autre chose.

Chez les enfants, c'est plus facile à trouver: c'est souvent un complexe, une frustration, un manque d'affection. Pour mon aîné, quand il se fermait et boudait, en fait il avait juste besoin d'un gros câlin, et moi aussi je suis comme ça.   Ma tendance était de le forcer à sortir de sa coquille, mais il s'enfermait encore plus. Le jour où j'ai compris qu'il manquait d'affection, cela a été beaucoup mieux. L'affection donne confiance en soi (donc moins de complexes).

Bon, te voilà déjà avec plusieurs pistes à creuser

je t'avais répondu "en général", ici tu dis que c'est l'autre qui est agressif. C'est fort différent, la question est donc: comment se comporter face à une personne agressive.

Pas le temps de répondre maintenant, mais j'y reviendrai

En attendant, donne déjà ton idée, et les autres aussi.

Pitchounette a écrit:

Bonjour à tous et toutes , pourquoi en général hommes et femmes quand une contrariété survient , dans la vie de tous les jours se fâchent immédiatement et ne mette pas les choses aux point dans le calme ?

Tout le monde ne se fâche pas à la suite d'une contrariété, voyons ! beaucoup cherchent à la surmonter dans le calme...

Faut jamais généraliser... 

Il faut pouvoir garder son calme face à un interlocuteur énervé (facile à écrire, derrière un écran ^^) Et parfois le renvoyer à lui-même : pourquoi es-tu si énervé ?
Ecouter aide l'autre à reprendre son calme.
Si l'interlocuteur t'agresse verbalement, sans raison, il faut également pouvoir poser ses limites. Cela ne veut pas dire aller dans l'escalade verbale mais lui dire :" Tu ne me parles pas comme ça. Je serai disposé à t'écouter quand tu t'exprimeras correctement". Quitter la pièce si c'est possible.

Leela a écrit:

l'agressivité découle d'une souffrance.
Il faut supprimer cette souffrance pour arriver au calme.

La supprimer ou l'accepter?

supprimer celles qu'on peut: celles qui découlent des illusions (frustration, jalousie, vexation, angoisses...) et accepter les autres (maladies, mort...).

Hello Leela , ce que tu dis en bien vrai mais sa demande un véritable travail sur soi-même , ce qui n'est pas évident bien sûr mais c'est la seule voie possible , afin de pouvoir cheminer sur les routes de la vie   avec calme et sérénité .


A votre avis , quel sont les valeurs actuelles dans le monde d'aujourd'hui ?  

Tout à fait ! Et il ne faut pas rêver: on n'arrivera pas à s'en débarrasser tout à fait, mais chaque progrès est sensible et appréciable.

C'est dans la vraie vie ou sur un forum ?

j'ai beaucoup d'amis musulmans, on adore parler religion. Ca dépend sur qui tu tombes: le plus souvent, ils essaient simplement de te convertir, mais si tu as affaire à des gens intelligents, pas de problème.

sur les forums, tu as de tout et pas toujours les meilleurs; J'ai fréquenté pendant plusieurs années un forum arabe à grande majorité musulmane, c'était génial (il a disparu). J'ai rencontré certains au Maroc et en Belgique, cela a toujours été agréable, certains sont vraiment devenu des amis, mais ils ont parfois des réactions imprévisibles: tout à coup, plus de nouvelle, ou alors ils se vexent pour peu: sans doute sentent ils que les dialogues pourraient leur faire douter de leur foi, et ils prennent peur.

Chez certains (notamment les marocains), la notion d'amitié n'existe pas: ils ne rencontrent que leur famille: on a du mal à imaginer cela, donc en avoir rencontré une dizaine au Maroc a été formidable, pour eux aussi, c'était une expérience dont je n'ai mesuré que plus tard l'originalité.. Tous, très cultivés et pas extrémistes du tout.

Sur les forums, j'ai vu surtout des extrémistes, des gens qui sont là pour le prêchi-prêcha.

Bonsoir Pitchounette
Je n'ai pas beaucoup d'expérience mais bon voila mon point de vue sur les douleurs intérieures.

Selon moi une douleur peut toujours être guérie même si elle laisse parfois des cicatrices. Bien sur le plus difficile c'est de la regarder en face: de l'accepter, malgré notre colère ou notre peur. Pour guérir tu dois les dépasser... Mais l'important c'est de ne pas te fermer sur toi même et de parler de tes souffrances avec ceux que tu aimes. Ils sauront mieux que moi éclairer ta lanterne

Ne perds pas espoir, et partage tes souffrances.
 

Pichounette
Les marocains de Belgique viennent en général du "rif": ce sont des montagnards, très différents des marocains des villes.  Peu instruits et étant fort en arrière au point de vue religieux, dont intégristes: ce sont eux même qui me l'ont expliqué.

Je dois filer, la suite plus tard