Pardon et consolation !

Bonjour à tous et toutes , selon-vous est t-il possible de pardonner et en retirer une certaine consolation ou c'est moi qui divague ! ! !

pourquoi divaguerais tu, Pitchounette ? Il est bien connu que cela soulage, permet de tourner la page, de transformer des sentiments négatifs toxiques en amour, et même de changer celui qu'on pardonne !

Pardonner ne signifie pas excuser. Par exemple quelqu'un t'a fait du tort, tu peux bien lui expliquer que tu as souffert, que sa conduite a été méchante, mais que tu lui pardonnes bref, je ne sais pas donner d'exemple jusqu'au bout, tout dépend du cas évidemment.

Je dirais que pardonner peut même se faire sans le dire, c'est une façon de se libérer SOI, de retrouver la joie...

Mais ce n'est pas facile du tout ! Il ne faut pas que ce soit une façon de refouler la blessure sinon cela empire la situation.

Si le cas est difficile, j'irais en parler avec un psychothérapeute qui aidera sûrement à exprimer tes sentiment pour les "exorciser", à voir les choses sous un autre angle, à trouver la bonne attitude, à et à guérir la blessure.
Une blessure de l'âme, c'est comme une blessure du corps: on a besoin d'un médecin si elle est trop grave.

Chère amie , ma fille aînée a eu un très grave problème cardiaque et est restée 4 jours en soin intensif elle n'a que 40 ans , et toutes les séquelle qui vont avec pendant plus de 20 ans nous avons été comme chien et chat , mon compagnon depuis 6 ans j'ai du rompre avec lui car la vie était impossible , tu vois ma petite sœur que la vie n'est pas un long fleuve de paix même si tu crois en Dieu .

Il y a vingt-cinq paraissait un livre que je ne peux que recommander : Comment pardonner. Pardonner pour guérir, guérir pour pardonner.
Il a été écrit par un prêtre psychologue, Jean Monbourquette, aujourd'hui décédé.

Le ton est donné par le sous-titre : le pardon est lié à un processus de guérison.
Mais comme le rélève Leela, le pardon, ce n'est pas excuser.
Ce n'est pas non plus oublier, ou nier. Cela n'implique pas forcément de se réconcilier : on peut pardonner à des gens avec qui il vaut mieux garder ses distances. Pardonner n'est pas non plus renoncer à la justice.
Pardonner, c'est refuser de se laisser envahir et pourrir par la haine, la rancoeur.
C'est refuser de vivre hanté par le passé.
Et pour cela, il y a des étapes nécessaires, comme par exemple, évacuer sa colère, une colère légitime (en battant des tapis ou en écrivant des lettres d'insultes qu'on met ensuite à la poubelle, etc.)

Je cite ce bouquin parce qu'il m'a beaucoup aidée, pas seulement à pardonner d'ailleurs.

Donc pardonner est salutaire, c'est bon pour la santé !

Bonjour Hirondelle , je partage ce que tu viens dire d'un autre côté il faut du temps afin que la blessure ce cicatrice , et pouvoir être écouter par un thérapeute avec discrétion et liberté , enfin c'est mon humble avis et chacun à la possibilité de penser autrement que moi .

lhirondelle a écrit:

Il y a vingt-cinq paraissait un livre que je ne peux que recommander : Comment pardonner. Pardonner pour guérir, guérir pour pardonner.

Chère lhirondelle,
Il n'y a plus aucun doute, la paix du cœur et de l’esprit ne repose plus que sur le pardon. C'est ce pardon qui nous enseigne sur l'essence de notre coeur et nous pare d'un parfum céleste. La foi et la psychologie y sont intimement liées. « Se venger est humain, mais pardonner est divin. »

Salam Nari , chez nous chrétiens le pardon est une réelle délivrance car le croyant à beaucoup de mal à pardonner totalement , chez vous les Musulmans humainement vous ne pardonnez pas l'être humain , c'est pourquoi le Divin Créateur vous l'appelez Allah , le Miséricordieux , le tous Miséricordieux alors svp ne vient pas argumenté sur une religion qui n'est pas la tienne !

Pitchounette, ici, on est dans la partie spiritualité, pas dans celle du christianisme
Et puis, le pardon n'est pas forcément lié à une foi, une croyance.
On peut pardonner par souci pour sa santé mentale

lhirondelle a écrit:

On peut pardonner par souci pour sa santé mentale

Chère lhirondelle,
Effectivement, on peut pardonner par souci de préserver notre santé mentale. Toutefois, le pardon ainsi accordé à autrui n'est pas totalement désintéressé et donc point pleinement réfléchi. En fait, pardonner dans l'espoir d'en soutirer quelque chose, des rétributions par exemple, ou même des faveurs divines, ou encore pardonner simplement parce que notre santé nous le demande n'est pas trop noble. Le plus sublime c'est surtout de lutter contre son ego et le mépris qu’il affiche pour la réprobation dont il est souvent l’objet. Le pardon forme tout un cheminement, et pour y parvenir il faut s'y engager pleinement. Sur ce, le sentiment du pardon, loin de rester une simple réalité sociale deviendra nécessairement une valeur morale. Le pardon, arrivé à ce niveau, est véritablement éducation spirituelle qui apaise l'âme, purifie le cœur et rend enfin la paix intérieure et collective possible.

Il me reste a préciser que parmi les simples croyants, ne se sont vraiment distingués et élevés au-dessus de leurs contemporains, que ceux dont le pardon habite le Cœur. Il n'y a en fait aucune possibilité de perception de n'importe quelle vérité primordiale si le pardon n'en a pas auparavant nivelé et aplani les accès.

Citation :

Toutefois, le pardon ainsi accordé à autrui n'est pas totalement désintéressé et donc point pleinement réfléchi.

Le pleinement désintéressé, je n'y crois pas.
Justement quand on y réfléchit, on en fait du bien que parce qu'on en retire un bien.
Ne fut-ce que la satisfaction ou le bonheur d'avoir fait le bien.
Certains ont pardonné, pour "gagner leur ciel", d'autres parce qu'ils se sentaient mieux de le faire.

lhirondelle a écrit:

Le pleinement désintéressé, je n'y crois pas.

Chère lhirondelle,
Il nous faut pourtant y croire et même avec force. Le vrai pardon ne peut être que le fils de l'Amour et justement, l’amour, c’est offrir tout l’honneur et le respect pour le prochain. Tout cela, bien sur, parce qu'il mérite ce qui lui est offert pour ce qu’il est, sans attente en retour d'un intérêt quelconque. En lisant les paroles sincères des connaissant, ayant trait a ce point, on ne peut que verser des larmes de regret vis-à-vis de la négligence dont s’est rendu coupable notre cœur a l'encontre de notre semblable, des larmes de dépit et d'apitoiement pour nos manquements envers Autrui. Mais peut-être que quelques parts, vous avez plus que raison, car ne connaissent vraiment le sublime pardon que ceux qui font la prière du Cœur.

De toute façon celui qui pardonne est heureux du fait même qu'il ne garde aucun grief dans son cœur. Par ce geste il purifie son for intérieur et le libère de toute plainte ou récrimination. A celui dont le cœur s’est débarrassé des impuretés des discrédits, aucune maladie invisible ne peut plus infiltrer son cœur ni troubler sa pureté.

Citation :

De toute façon celui qui pardonne est heureux du fait même qu'il ne garde aucun grief dans son cœur.

Il y trouve donc son intérêt.

lhirondelle a écrit:

On peut pardonner par souci pour sa santé mentale  

Bonjour chère Ihirondelle , et bien ici ma réponse sera un tantinet différente de toi perso je ne puis pardonner pour , une raison de santé mentale celui qui a été blessé au plus profond de ses entrailles , ne sait pas pardonner ainsi il y a un réel cheminement à faire pour moi , c'est uniquement dans la prière que cela peut ce faire et il faut du temps !

Je n'ai pas dit que ça se faisait tout seul ! Bien sûr que ça demande un cheminement, il faut aussi trouver un moyen d'évacuer sa colère, une colère le plus souvent légitime.
Pardonner ce n'est pas nier l'offense ni nier sa colère, ni minimiser ... tout ça demande un cheminement.

lhirondelle a écrit:

Il y trouve donc son intérêt.

Chère lhirondelle,
Le pardon vrai tout comme l'amour ne cherche point d’intérêt. Il nous faut faire attention pour ne pas transformer inconsciemment l'amour en simple égoïsme. Dans la situation que nous étudions, la joie de l'amoureux dans son pardon est plus sublime car elle a plutôt trait aux réjouissements de la personne aimée. Aussi la joie de celui qui pardonne par altruisme reste plutôt une conséquence et non un but. La joie de l'autre devient un besoin assouvi qui inonde le cœur de félicité. Par contre là où il y a l’intérêt il n'y a pas l'Amour.

Ne soyons pas totalement pessimiste, Dieu peut nous donner d’aimer véritablement, alors ayons courage à nous ouvrir profondément et régulièrement à Lui par la prière.

Donc, te sentir heureux d'avoir fait quelque chose de bien, ça ne va pas dans ton intérêt ?
Alors on ne parle pas la même langue !

lhirondelle a écrit:

Alors on ne parle pas la même langue !

Chère lhirondelle,
Mais bien sur que nous parlons la même langue mais il faut tout simplement que ne tournions pas continuellement en rond. L'Amour et le pardon vrais sont par définition désintéressés. C'est cela l'essentiel qu'il nous faut comprendre. Autre chose n'est que leurre amenant aux frustrations et aux conflits. La ou il y a un quelconque intérêt cela s'appelle l'amour marchand, mais nous parlons du fait de donner son amour et son pardon sans rien attendre en retour. C’est le don de soi qui consiste a donner un sentiment profond gratuitement, sans attendre de contrepartie.

Maintenant, vous réfutez cela en nous signalons que l’intérêt dans tout cela est que l'amour en son essence reste bon et que la haine devient souffrance. Vous avez raison, l'amour pur est vraiment source de guérison, effaçant la souffrance et les peines de cœur que la vie nous inflige. Mais il n'y a pas dans tout cela de calcul préalable, car lorsque on aime une personne qui se réjouit on s'en réjouit également, et quand on aime une personne qui souffre on souffre aussi. Le désintéressement c'est tout simplement de ne pas penser à soi, avant toute chose. Si la satisfaction personnelle est liée a la satisfaction des autres, ça n'est plus de l'égocentrisme. L'altruisme et la philanthropie deviennent de ce fait des actes du cœur non-intéressés.
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comme l'invité (dommage qu'il ou elle se soit déinscrit ) je ne pense pas que l'amour ou le pardon soit toujours intéréssé , c'est souvent le cas mais pas toujours

personnellement on me dit que je fais beaucoup de choses pour le bien des autres , mais je n'en retire aucun intérêt ni satisfaction pour moi même

je le fais parce qu'il faut le faire , sinon j'aurai mauvaise conscience de ne pas le faire , mais je n'en retire aucune satisfaction , souvent et presque toujours je ressens plutôt ces actions comme des corvées