L'alcoolisme aujourd'hui .

Pitchounette a écrit:

Bonjour Nari , si l'alcoolique se rend compte de sa dérive oui

Justement il faut l'aider a se rendre compte de la gravité de sa situation en usant d'amour, sinon tout comme vous le dites, la partie est perdue d'avance.. Je suis en plein accord avec vous sur l'impossibilité d'aider un inconscient mais il ne faut pas baisser les bras.. La lutte contre l'alcoolisme se situe donc clairement sur ce point précis.. Ensuite, bien sur, après cela toutes les prescriptions qui abaissent l'envie de boire sont bonnes pour aider les gens d'une façon médicale.. A chaque âge et chaque sexe et a chaque cas, il y a une méthode que connaissent les experts en fonction des risques et des conséquences.

Mais dans absolument tout les cas "Boire" c'est se préparer aux "déboires"..

Leela a écrit:

Que trouves tu mieux

Leela, il ne faut pas être allergique aux versets religieux qui interdisent la boisson.. Ils appellent eux aussi au respect et a l'amour du prochain.. Pourquoi en voir a chaque fois une pression d'en haut.. Nous sommes libres au sens religieux de ne point exécuter une décision aussi divine soit-elle malgré l'amour infinie qu'elle porte en elle pour les humains.. Il n'y a aucune raison de s'alarmer...

2. Les messages multiples sont à éviter. Pour ajouter quelque chose au message que l’on vient de poster, il faut le modifier grâce au bouton "Éditer" . La fonction "citation multiple" permet de citer plusieurs messages dans une même réponse.

Ah , ben je préconise la modération en toute chose et si on y arrive pas , il vaut mieux s'abstenir non ? sinon la chute peut être sans fin .

Les textes sont une base pour la réflexion rien de plus .

C'est sûr que si on n'y arrive pas s'auto modérer, il vaut mieux s'abstenir. 

De toutes récentes études une américaine, une suisse, reconnaissent les bienfaits du vin rouge qui pourrait diminuer de 40% les risques d'infarctus et d'AVC.  Il aurait également des propriétés anti cancéreuses à cause de la présence d'un anti oxydant. 

http://www.femmeactuelle.fr/sante/alimentation-equilibree/les-bienfaits-du-vin-02022/(page)/1

http://www.20minutes.fr/societe/1160781-20130523-boire-un-peu-vin-rouge-allongerait-esperance-vie

"SANTE - Des chercheurs suisses ont confirmé qu'une molécule présente naturellement dans le vin rouge pourrait permettre de vivre plus vieux en bonne santé...
Tout a été dit sur le vin rouge et ses effets, positifs ou négatifs sur la santé. Une nouvelle étude vient encore semer le trouble à la cave: selon des chercheurs suisses, boire du vin rouge permettrait de vivre en meilleure santé plus longtemps.  Avec modération, bien entendu. Les scientifiques de l’université de Lausanne, en Suisse, ont décrit le processus d’action du resveratrol, un polyphénol contenu dans les grains de raisin, sur le vieillissement."

Presque tout le monde a écrit:

C'est sûr que si on n'y arrive pas s'auto modérer, il vaut mieux s'abstenir. 

bien évidemment, c'est vrai pour tout...

Pour la simple raison que l'alcool est aussi addictif que l'héroïne , c'est une drogue dure comme elle . D'ailleurs on se demande pourquoi la vente n'est pas contrôlée comme en Angleterre par ex .

Exactement , tu as résumé le problème : prisonnier de nos passions et de nos vices , il n'y a pas beaucoup de choix qui s'offrent à nous

"c'est comme pour tout": au début, c'est facile à contrôler.
Un jour, nous avions décidé mon mari et moi d'acheter un bac de bière, plutôt que de les acheter séparément.
Puis on s'est rendu compte qu'on en buvait une tous les jours.
On a plus jamais pris de bac, et je buvais à peine une bière par mois.  Maintenant que j'habite une région qui produit plein de bières artisanales, notamment des très légères; j'arrive à une par semaine.

Dès qu'on en prend tous les jours, la sonnette d'alarme doit être tirée, à mon avis: cela devient une habitude.

La question est: qu'est ce qui fait que certains tombent dans l'addiction, et d'autres pas ?

j'ai aussi vécu avec un alcoolique, Pitchounette.    Il suivait une psychanalyse.  Il était évident que l'alcoolisme n'était que la conséquence d'une névrose, et non pas l'inverse.

continuons à mettre l'alcool en vente libre , la bêtise nous va si bien

Leela a écrit:

La question est: qu'est ce qui fait que certains tombent dans l'addiction, et d'autres pas ?

La réponse est fort prosaïque : l'état du foie.
L'alcoolisme survient quand le foie ne parvient plus à métaboliser l'alcool.
Il y a de gros buveurs qui ne développeront jamais d'addiction et qui tiendront toujours très bien l'alcool.
Et il y en a qui, avec un seul verre par jour, développeront une addiction.

n'y aurait-il pas aussi un facteur psy ?

L'humain est un tout, l'état physique interfère avec l'état psychique. Nous ne sommes pas une somme de pièces détachées
Il est difficile de savoir qui de l'oeuf ou de la poule, etc. Le fait est que les alcooliques sont, au point de départ, des gens hypersensibles, écorchés vifs.
La lecture du livre "L'enfant qui jouait avec la lune" m'a aidée à comprendre les facteurs qui interviennent dans cette addiction.

c'est ce que je pense aussi.  Souvent, on inverse cause et conséquence.

Ce que raconte Obie pourrait aussi expliquer l'addiction: les entités qui poussent à boire.  On est donc toujours dans le psychique.

Et encore , si vous saviez à quel point nous sommes sous emprise , c'est rien de le dire . Concernant l'alcool , il y a aurait une cause génétique, à voir .

Ok avec ce que tu dis . c'est un grave problème sur Terre

Voilà !

Et c'est ici qu'on peut voir la rupture:
- d'un côté, la société qui se déstructure, les gardes-fous qui tombent, le mal qui croît, l'amoralité...
- d'un autre côté, les nostalgiques de la religion tyrannique

Eh bien, je pense qu'il faut prendre un peu de recul pour voir tout cela.

Pour devenir adulte, l'humain doit arriver à se prendre en mains, se diriger tout seul, sans un carcan de règles, d'interdits et d'obligations.  Notre société est adolescente: révolte d'un côté, laisser aller de l'autre.  Espoir et désespoir cohabitent.  C'est un quitte ou double !

Peut-être faut-il passer par là pour arriver à organiser une société plus "humaine".
Il n'y a pas que le problème de l'alcool: c'est toute les valeurs qui sont remises en cause ans un monde qui devient plus matérialiste: ce qui cause une épidémie de dépressions, entraînant alcoolisme et autres dépendance.

C'est donc toute la société qu'il faut soigner.  Il ne suffit pas de dire "Un prophète a dit, il y a 1400 ans, que c'est très mal de boire de l'alcool".  On s'en fiche, tout simplement, de ce qu'on dit les anciens (la preuve!).  On doit construire notre propre structure, trouver notre équilibre, et il y a une bonne partie de la population qui en devient conscience: les indignés, les écolos, les "simplicités volontaires", etc etc....  C'est là qu'est l'avenir, pas dans un retour en arrière vers un passé infantilisé.

Ce n'est pas en interdisant les drogues (on n'y arrivera pas!) mais en soignant la cause profonde du mal-être des gens, de toute la société.  L'humanisme est la direction à suivre.

L'alcoolisme est-il une maladie dans ce cas?

bien sûr.  A mes yeux il est le symptôme d'une maladie profonde, et je suis loin d'être la seule à partager cet avis.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît l'alcoolisme comme une maladie et le définit comme des « troubles mentaux et troubles du comportement liés à l'utilisation d'alcool

Si on pouvait déjà ne plus culpabiliser les alcooliques, leur confiance en eux s'affermirait et cela les aiderait mieux à en sortir, mais la famille ne doit pas prendre le rôle du soignant: ils sont aussi des victimes.  C'est un travail d'équipe, surtout que les séquelles physiques sont réelles. 
Ils doivent être pris en mains par un psy, un médecin, et la famille également.  Non seulement parce que la cause de l'alcoolisme s'y trouve parfois, mais aussi parce qu'elle doit apprendre comment collaborer, ne pas faire de maladresses...
Ca ne suffit pas toujours, bien sûr, mais même si cela ne réussi que chez certains, cela en vaut la peine. 

Pour bien comprendre la notion de maladie, voyons la définition qu'en donne l'OMS, que je trouve magnifique

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.