Le journal Sud Ouest a fait paraître le vendredi 21 octobre 2016 un article où il fait état d'une plainte des parents d'une jeune carmélite contre sa supérieure.
Les autres organes de presse ont relayé l'information.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/bearn/bearn-plainte-contre-mere-superieure-1114195.html
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/bearn/bearn-carmel-vise-enquete-abus-vulnerabilite-1114599.html
http://www.leparisien.fr/faits-divers/pyrenees-atlantiques-enquete-ouverte-contre-la-mere-superieure-d-un-carmel-pour-abus-de-vulnerabilite-21-10-2016-6237267.php
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-enquete-judiciaire-propos-du-carmel-de-simacourbe-1477073009
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/France/Soupcons-derives-sectaires-carmel-Simacourbe-2016-10-24-1200798506
Béarn : plainte contre une mère supérieureJe vais rectifier certains points :
L'enquête demandée par l'évêque de Namur a été effectuée sous la surveillance de la congrégation romaine pour les religieux, par Rome.
C'est Rome qui a pris la décision de demander à la supérieure de se retirer dans le couvent de son choix.
Au lieu de faire ce qu'on lui demandait, elle a emmené deux autres soeurs avec elle dans des mois d'errance. Sommée par le Père général des carmes de se soumettre à ce qui lui était demandé, elle a préféré se faire relever de ses voeux. Les deux autres soeurs ont fait pareils.
Elles ont continué toutes les trois à porter l'habit religieux et ont fini par trouver de riches donateurs pour leur construire un couvent à Gap avec la bénédiction de Lagrange.
A Gap, une jeune femme entrée dans ce qui n'était pas un carmel mais se faisait passer pour telle, est partie dans un tel état de détresse psychique qu'elle a dû être soignée en milieu psychiatrique. Le Dauphiné libéré l'a relaté dans un article du 25 novembre 2001 sous le titre "Etre ou ne pas être carmélite".
Quand Di Falco a succédé à Lagrange, il a mis les points sur les I : la communauté qui se présentait comme un carmel n'en était pas un.
C'est Aillet qui, une fois devenu évêque, a invité ces nonnes à s'installer dans son diocèse en leur faisant faire des voeux dans un autre carmel ... et en les faisant dispenser d'un noviciat canonique.
La supérieure incriminée a posé problème partout où elle est passé, avant même d'être prieure, à commencer par le carmel où elle est entrée dans les années soixante et a prononcé ses voeux.
Elle a été déclarée persona non grata d'abord en Flandre puis en Belgique francophone.