Le bien..le mal

lhirondelle a écrit:

Seulement, la Genèse n'est pas un récit linéaire, mais une collection de récits mythiques qu'on a mis bout à bout.
Quand j'emploie le mot "mythique", je n'emploie pas ce mot dans un sens péjoratif : le mythe est un récit fondateur.
...

Dois-je comprendre par là que tu as eu une vive discussion avec "le Dieu de la bible" qui t'a dit cela et que seule ta vérité compte en qualité de son porte parole ?

Pourrais-tu reformuler ta question de façon moins cavalière ? Parce que, là, tu frises l'attaque personnelle !

Zanshi
Ta réflexion m'a aussi donné l'envie d'en savoir plus.
Simplement l'article de WIKI est très intéressant.

Cela rejoint ce que m'a enseigné mon éducation religieuse, pourtant très intégriste (catholique).
Je trouve même incroyable qu'on puisse s'attacher encore à leur sens littéral, alors que l'interprétation en tant que "mythe fondateur" ouvre des portes immenses vers la réflexion, l'observation, la tolérance, sans rien retirer à la religion qui a pris ces mythe pour base.

Parfois nous sommes bons, parfois nous sommes mauvais.  Qualité et défaut propres à l'homme depuis la nuit des temps engendrés soit par nécessité, soit pour sa survie, par son ambition, par ses remords ou tout simplement pour faire du bien ou du mal. Le bon et le mauvais sont toujours en nous et le seront toujours. Comme on dit dans le Notre Père "pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé". Nous sommes tous des offenseurs offensés. Mais, quand deux personnes se pardonnent mutuellement, c'est peut-être à ce moment-là que se dégage la vraie Bonté, au-delà du bon et du mauvais de l'humanité.

Ces paroles sont d'une grande sagesse, je trouve.
Merci Cloutier le Caribou

Le bien, n'est-ce pas ce qui fait grandir l'humanité, au sens de qualité d'humain ou de groupes d'humains, et le mal, n'est-ce pas la privation du bien ?

Tiens, personne n'intervient sur ce coup-là ?
Le mal existe-t-il en tant que tel, comme un concept "positif", ou n'existe-t-il qu'en tant que l'absence de bien, comme un concept "négatif" ?

Si le mal est l'absence de bien le bien peut aussi être l'absence de mal non?

Lani Mateur a écrit:

Le mal existe-t-il en tant que tel, comme un concept "positif", ou n'existe-t-il qu'en tant que l'absence de bien, comme un concept "négatif" ?

le suis assez d'accord avec la définition du zoizeau mais dans la pratique, ce n'est pas si simple, parce que déjà la notion de "bien pour l'humanité" est très relative, et les moyens pour y arriver le sont encore plus.
Et si le bien existe en tant que tel, la mal existe aussi. C'est tout les deux ou aucun des deux: ils sont les deux faces d'une même pièce, comme tous les principes crées par la dualité, le véritable progrès étant le retour vers l'unité.

Plutôt d'accord avec ça!

L'union des deux forme peut-être l'être entier.
Peut-être que notre réalité dense est un prisme..nous dévoilant ces deux facettes..et qu'il faut les assumer.., savoir "jouer" avec

On peut faire passer du bien par un mal nécessaire. Exemple, l'Evangile s'est propagé à l'aide de  l'infrastructure de l'empire romain. il y avait des moyens de communication de la Grèce jusqu'en Bretagne.

voilààààà....

Et avec beaucoup de recul, on pourrait se demander si TOUT le Mal n'est pas nécessaire... C'est pour cela que j'ai du mal à définir la limite entre les deux...

Il n'y a peut être pas de limite?

Peut être que le bien n'est définissable que par l'existence de son contraire.

Tout comme "si" Dieu (création, intelligence supérieur, ou autres..) il y a, et qu'il est "TOUT".., ce "TOUT" n'est sûrement définissable que grâce à son contraire..., c'est a dire "RIEN".

On peut l'appliquer aussi sur ce que nous sommes...,définissable grâce a notre contraire.., ce que nous ne somme pas!

Tout est épreuve.

Dessin d'un ami, destiné à illustrer un chapitre d'un petit livre que j'ai écrit il y a +/- 20 ans

 
Tu peux nous résumer l'histoire?

c'est une approche sur ce qu'on enseigne dans les sociétés ésotériques que j'avais approchées à l'époque, surtout Rose Croix Max heindel, FBU et anthroposophie, et une secte que je ne nommerai pas..

Il ne faut pas oublier que le bien et le mal se mélange dans le temps pour nous les humains. Il ne faut jamais oublier ce paramètre. J'ai déjà écrit cela je ne sais où, à mon à mon âge je commence à radoter. Le temps est comme un solvant, certaines paroles et actions représentant le bien et le mal apparaissent dans le temps mais se dissolvent dans le temps, par le temps, parce que l'essence même de ces paroles et de ces actions autant bien que mal fait partie du temps ou du monde. Les effets de ces paroles et de ces actions créent des bienfaits ou des désastres dus au courant fait par l’homme et par le temps. Mais, il existe des éléments insolubles dans le temps. La forme de ces éléments se fait broyer  par les mouvements du temps mais ne disparaît pas parce que l'essence même de ces éléments n'appartiennent  pas au temps ni au monde. Il arrive parfois, souvent de façon imprévisible, que ces éléments par sa nature se rassemble, s'assemble pour contrer ou harmoniser les mouvements ou l'érosion du temps. Ces éléments représentent l'Esprit de justice, d'honnêteté, d'équité, de charité, d'espérance. L'homme est en partie fait de temps et aussi de ces éléments indissolubles dans le temps. Si l'homme délaisse ces éléments, il disparaîtra de la même façon que ses paroles et de ses actes avec le temps. Qui aurait prédit il y a 10 ans, ce qui se passe dans les pays arables. L'Esprit de justice agit peut importe la religion. Est-ce que l'on peut dire que les effets sont biens ou mal?

Ce qui, sur le moment-même peut passer pour un bien, peut s'avérer un mal à long terme et vice versa.

Ce qui est bien pour moi , c'est quand on fait une action pour autrui, et non pour sa pomme.
Combien de gens défendent des valeurs, soi-disant "bien".., mais en fait, c'est juste pour leur pomme!  

On se fait toujours du bien en faisant le bien, sinon, on ne le ferait pas !
D'une manière ou d'une autre, on en retire une satisfaction.

Bien évidemment !
Mais là, tu parles d'estime de soi je suppose! Enfin, je le comprend comme ça..
 
Je parle d'autre chose, puisque nous parlons de "faire" du bien, ou du mal.
Je parle de l'intérêt que l'on peut y trouver directement (autre que l'estime de soi, qui elle est un réflexe vital).
 
Bien sûr tu es fière de faire traverser la petite dame âgée qui n'ose pas traverser, mais c'est pas pour cela que tu espères la pièce en retour...ou ne pas aller en enfer et etc...
 
Tu peux très bien relever cette petite dame que tu as vu triste juste pour elle..pour qu'elle ne soit plus triste, et effectivement trouver une satisfaction de lui avoir rendu le sourire juste un instant....sans le faire pour que l'on dise que tu es quelqu'un de bien ou etc...
Tu peux le faire pour elle..et juste pour elle.
Si tu ressens la satisfaction de la voir heureuse, et bien temps mieux, c'est vital, mais pas intéressé...non?
 
C'est peut-être ça l'amour humain.., le vrai....peut-être.
Mais c'est sûr que l'amour attire plus de méfiance et de méchanceté qu'autre chose...même avec ses amis...
 
Eh oui...il est bien plus facile de se méfier.., d'avoir peur.., que d'aimer (même si aimer l'autre.., c'est s'aimer soi aussi, on est bien d'accord)

C'est un vaste sujet qu'on retrouve dans tous les forums et sur lequel tout le monde s'épuise car il,est inépuisable...

Il y a le refrain que Dieu soit responsable du mal puisqu'il a tout créé et celui où il ne l'est pas parce que c'est un Dieu d'amour et qu'il en souffre lui-même, qu'il s'est repenti d'avoir créé l'homme qui a mis tant de violence sur la terre (Cf. la Genèse).

En réalité, cela ne change rien puisque le mal perdure depuis la venue du premier homme et continuera jusqu'au dernier...  

Tu sais pourquoi Levergero ?
C'est peut-être parce que ce n'est pas Dieu qui doit nous sauver...c'est peut-être nous même.
Je dirais même que peut-être (vas savoir..?) Dieu se fait une pétanque en ce moment, et il se dit : "faut pas que je me mette des pastis quand je fais une création, ça part en sucette après "