La maladie du bonheur

La maladie du bonheur

Cette maladie est extrêmement contagieuse : si vous voulez continuer à vivre dans la peur, les conflits, les regrets, et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant les symptômes suivants :

• Perte complète de la capacité de se faire du souci (cela représente l’un des symptômes les plus graves)
• Désir intense de se transformer soi-même pour développer ses potentiels de santé, de créativité et d’amour
• Ouverture sans cesse croissante à l’esprit d’enfance, à la simplicité, au rire et à la gaîté
• Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d’agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnement du passé
• Manque total d’intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s’intéresser à tout ce qui engendre des conflits
• Plaisir constant d’apprécier les choses et les êtres tels qu’ils sont, ce qui entraîne une disparation de l’habitude de vouloir changer les autres
• Attaques répétée de sourire, ce sourire qui dit « merci » et donne un sentiment d’unité et d’harmonie avec tout ce qui vit.

J'ai des rechutes graves mais je me soigne, particulièrement en ce moment!lol

C'est une maladie rigolote ça Leela
C'est une maladie qui fait peur à mon avis

J'ai des attaques de temps en temps, j'aimerais que ce soit permanent.

Ça peut être contagieux effectivement

on peut rebondir sur le sujet.

Je me demande dans quelle mesure, et jusqu'à quel point, le bonheur et la tristesse ne sont pas liés, comme les deux faces d'une même pièce. Un minuscule événement m'interpelle. J'ai décidé il y a quelques mois de faire 10 minutes de gym la matin. Heu j'ai déjà décidé ça 157.873 fois, mais pour la première fois ça fait quelques mois que je tiens le coup. Mon précédent record était de 4 ou 5 jours. Le samedi, je suis dispensée.
Je me suis surprise aujourd'hui à me réjouir de ne pas le faire demain. Et en me levant, je me dirai 'chic! Pas de gym ce matin". Ce minuscule machin j'ai apporté un peu de bonheur. ... déjà que j'ai du mal à distinguer le bonheur du soulagement ou de l'absence de douleur, ça n'arrange rien !

En faisant une liste de ce qui nous rend heureux, on se rend compte que certains points peuvent aller et venir...

Ou que d'autres, inconnus, surviennent après une privation. Par exemple on a dû rester 6 mois avec une jambe immobilisée... quelle joie de pouvoir remarcher ! Pourtant, avant, marcher ne nous apportait aucune joie...

La santé joue pour beaucoup (en dépression, on n'a plus la sensation de bonheur), les hormones aussi (dopamine, être amoureux), le mental aussi (les optimistes, ceux qui se contentent de peu...)

Bon ben OK, c'est QUOI, finalement "être heureux" ?

Le fait d'avoir une activité tous les jours me rend heureuse et pas de devoir m'en passer, même si la sensation de bonheur vient après l'effort. Heureuse quand c'est fini et pas que ce soit fini.
La marche, la natation, la course produit des dopamines.
D'ailleurs ce matin, je pense aller rejoindre une copine pour une marche de 10 km.
Je pense que j'irai nager l'après-midi, parce que je ne voudrais pas passer une séance de natation à cause d'une marche !

Sinon, le bonheur c'est quand on se sent bien, on n'a mal nulle part ou presque (difficile après 50 ans !) on n 'a pas de soucis, tout baigne dans l'huile et on partage de bons moments entre amis.

Citation :

Sinon, le bonheur c'est quand on se sent bien, on n'a mal nulle part ou presque (difficile après 50 ans !) on n 'a pas de soucis, tout baigne dans l'huile et on partage de bons moments entre amis.

donc pour toi principalement l'absence de souffrances... et avoir de bonnes relations sociales.

C'est déjà beaucoup, mais pour moi pas suffisant, ça me laisse un grand vide, j'ai besoin d'action, d'un but...
(PS je me sens très heureuse, tout en ayant eu des périodes très difficiles)

Bonsoir

Hé bien moi, le bonheur, c'est d'être avec les gens que j'aime, que nous nous respectons malgré nos différences, boire un chocolat ou un café avec une copine, me remplit de joie.

Je ne peux plus faire ce que je faisais avant et cela m'a déprimée. Il a fallu que je rencontre chez le kiné, des pires que moi et souriants, qui faisaient fi de leurs infirmités. J'ai eu honte de me plaindre. 

En fait, on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein