Le pape veut canoniser 800 martyres... du 15ème siècle !

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-pape-va-canoniser-les-800-martyrs-d-otrante?id=7991472

Ils ont préféré mourir que se convertir à l'Islam.

Je trouve le geste du pape insensé : c'est un précédent qui l'obligerait à canoniser des millions de gens dans l'histoire pour leur fidélité à leur foi? Et comment peut-il savoir que ces gens ne sont pas morts surtout pour éviter de devenir esclaves, les femmes enfermées dans des harems, etc...

S'il veut être logique, il doit aussi canoniser les musulmans qui ont préféré mourir que d'abjurer leur foi...

pfff c'est grotesque.

Bon, calmons nous: que pensez vous des canonisations, en général ?

Coucou ici super mamy , je suis de l'avis leena pourquoi canoniser des martyrs morts il y a plus de 500 ans pour moi , c'est une totale loufoque mais bon ce n'est que mon humble avis , et quand Galileo a dit en son temps que la terre était ronde il a je crois mais ne suis pas sure , qu'il a été mis à mort et réabiliter plus de 400 ans après sa mort pour moi c'est aussi débile enfin c'est moi qui le pense .

En fait, Galilée avait dit que la terre tournait autour du soleil alors qu'on pensait que le soleil tournait autour de la terre.

Pour revenir à cette canonisation massive, la seule question qui me vient à l'idée est "pourquoi justement maintenant et pas à l'époque où ça s'est passé ? "
Dans le catholicisme, le martyr, c'est la manière la plus rapide de pouvoir se faire canoniser.

Pour le reste, ce qui se passe dans le catholicisme m'indiffère. Je trouve que les medias en font trop. Dès que le pape tousse on lui tend un micro. Ça devient barbant.

Pitchounette a écrit:

quand Galileo a dit en son temps que la terre était ronde il a je crois mais ne suis pas sure , qu'il a été mis à mort et réabiliter plus de 400 ans après

Non, Galilée n'a pas été mis à mort (il était protégé par le pape Urbain VIII) ; on lui a imposé de renier un livre défendant Copernic, dont la thèse était alors interdite. Au concile Vatican II, l'Eglise a reconnu qu'elle faisait erreur lorsqu'elle se mêlait de ce genre de controverse scientifique, qu'elle reconnait aujourd'hui comme n'étant pas de son ressort.

et que pensez vous du principe de la canonisation ? Le trouvez vous utile ?

Sachant que les "saints" sont parfois choisis en fonction de leur répartition géographique (en Belgique, si on béatifie d'un côté de la frontière linguistique, il en faut aussi un de l'autre coté!), que beaucoup sont des personnages légendaires dont on n'est pas sûr de l'existence, ...

ben oui, c'est n'importe quoi, la politique politicienne du Vatican. Il faut faire plaisir à telle population ? alors on va leur trouver un saint pour stimuler la ferveur religieuse dans tel pays. Tout est calculé.

Leela a écrit:

et que pensez vous du principe de la canonisation ? Le trouvez vous utile ?

Je suis catholique de trop fraîche date (moins de 10 ans) pour y avoir suffisamment réfléchis ; ma fête préférée est la Toussaint, fête des saints connus de Dieu seul

Le culte des saints pose des tas de questions.
Certains canonisés prêtent le flanc à la critique. Il devrait servir d'exemple mais ... leur comportement ne l'a pas toujours été, exemplaire

La dévotion populaire peut faire tourner le culte des saints à une forme larvée d'idolâtrie : des saints spécialisés dans certains "miracles", ça n'est pas sans rappeler le panthéon de divinités subalternes assignées à des tâches déterminées.

Et puis, il y a les saints légendaires, les saints dont on sait bien qu'ils n'ont pas existé et qu'on n'ose pas éjecté du calendrier, à cause de leur popularité.

Le concile Vatican II avait effectué un fameux nettoyage dans le calendrier liturgique catholique romain.
Le pape Jean-Paul II s'est chargé d'introduire des fêtes supplémentaires en envoyant un grand nombre de défunts " à la gloire des autels".

L'utilité de cette canonisation massive de martyrs oubliés par l'histoire ? Personnellement je n'en vois aucune.

En fait je n'y avais jamais réfléchi, mais je suis tout à fait d'accord. Ils favorisaient aussi une dévotion plus proche de l'émotionnel que du spirituel.