Cette nuit, en songe, j’ai été visiter le paradis ; le purgatoire et l’enfer ne m’intéressent pas spécialement.
Ce n’est pas du tout comme on nous l’a représenté.
Dans Luc 20 :28-36, des sadducéens - qui ne croient pas à la résurrection - « posent une colle » à Jésus :
Maître, Moïse nous a prescrit que si le frère de quelqu'un vient à mourir ayant une femme et qu'il soit sans enfants, son frère prenne la femme et suscite postérité (« sperma », en grec) à son frère.
Voilà donc une femme qui a eu successivement sept maris, tous décédés les uns après les autres.
La femme, duquel sera-t-elle femme à la résurrection ? Car les sept l'ont eue pour femme.
Et Jésus leur répond : Dans notre temps, on se marie et on se donne en mariage ; mais, à la résurrection, on ne se marie pas ni on ne se donne en mariage ; on est comme les anges.
Mais, là aussi, les anges, ce n’est pas du tout comme on nous l’a représenté : des sortes d’êtres asexués en robe blanche, ou des petits angelots joufflus : ça, c’est des images pour les enfants.
Dans mon songe donc, nous étions tous ensemble : des jeunes, mais aussi beaucoup de vieux et de vieilles ; vu mon âge, j’allais plutôt avec des vieilles (pourtant j’ai un certain penchant pour les jeunes femmes) ; c’était délicieux ; je ne vous donne pas les détails, certains se mettraient à sortir les gros mots : lupanar ou je ne sais quoi.